Dans une lettre ouverte destinée au Premier ministre Édouard Philippe, des députés alsaciens LREM et MODEM, au premier rang desquels Thierry Michels, député LREM de la première circonscription du Bas-Rhin, réclament la dissolution du groupe bastion social de Strasbourg. C’est la seconde fois que ce député le réclame, de concert avec Roland Ries, maire de Strasbourg, dans le sillage de manifestations de citoyens excédés. La première tentative, effectuée en avril 2018, n’avait pas réuni les conditions juridiques nécessaires, selon l’ex-ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
Bastion social est notamment constitué d’anciens militants du GUD (groupe union défense), une organisation étudiante d’extrême droite particulièrement active dans les année 70.
Cette franchise française de l’extrême droite néofasciste italienne s’est installée 29 rue Vauban à Strasbourg, le 9 décembre 2017, comme elle l’avait fait quelques mois plus tôt dans d’autres villes métropolitaines. Au premier rang desquel...

 

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