En 2012 Manuel Valls déclarait devant la commission des lois du Sénat: "Notre loi ne saurait punir ceux qui, en toute bonne foi, veulent tendre une main secourable"  et proposait de "mettre fin au délit de solidarité qui permet de poursuivre l'aide désintéressée apportés [par des citoyens ou des associations] à des étrangers en situation irrégulière, sur la même base juridique utilisée pour les filières criminelles d'immigration".
C'est pourtant ce qui est reproché au militant associatif de la vallée de la Roya, près de Nice, accusé d'avoir aidé des migrants, comme à cet autre poursuivi pour "aide au séjour et à la circulation"  de 3 jeunes Erythréennes blessées et malades et qu'il transportait à l'hôpital à Marseille.
Si  ce dernier, Pierre-Alain MANNONI, vient d'être relaxé par le tribunal correctionnel de Nice malgré les 6 mois de prison avec sursis  requis par le Ministère public  (qui vient de faire appel de la relaxe), le premier, Cédric HERROU, attendra le 10 février pour conn...

 

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