C’est par ces mots forts que la secrétaire du comité d’entreprise de L’Alsace, Sandrine Debenath, également déléguée syndicale de la FILPAC-CGT, a conclu la réunion lors de laquelle M. Carli, l’émissaire du Crédit Mutuel, a annoncé la décision du banquier mutualiste ( ?) de jeter 70 familles dans les affres du chômage en fermant l’imprimerie du journal à Mulhouse. Cela montre la détermination du moins des salariés du Centre d’impression de se battre jusqu’au bout pour arriver à empêcher cette hérésie économique et sociale.
Que peuvent encore attendre les salariés de L’Alsace de leur actionnaire unique : celui qui sauva le journal de la disparition en 1972, (certes avec une autre direction et une autre vision d’une banque des valeurs mutualistes) peut devenir le fossoyeur du pluralisme de la presse en Alsace. Et cela au détriment des intérêts du Centre- et du Sud-Alsace, Colmar et Mulhouse compris. Car la pluralité de la presse alsacienne répond à des différences, à des situations prop...

 

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