Après les attentats du 13 novembre 551 députés contre 6 (et une abstention) et tous les sénateurs (moins  12 abstentions) ont donc approuvé le projet de loi permettant la prolongation à 3 mois de l’état d’urgence en vigueur depuis ces événements sur la totalité du territoire national.
Le vocabulaire guerrier du Président de la République (« crime de guerre », « armée terroriste », « acte de barbarie absolue contre la France, contre les valeurs que nous défendons partout dans le monde, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète »…) s’est donc traduit par ces votes quasi unanimes d’élus de tous bords dans un élan d'union nationale.
A situation spéciale et circonstances exceptionnelles réponse légale exceptionnelle.
Encore faut-il mesurer la portée de ces votes, leur contexte, les développements prévisibles.
Cet état d’urgence est d’abord une réponse qui restreint gravement les libertés publiques comme  individuelles par la dévolution aux autorités c...

 

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