Il y a quelques semaines, L'Alterpresse publiait un article signé Michel Muller, sous le titre «Pour en finir avec la germanophobie ». Il faisait suite à une polémique m’ayant opposé à un membre de l’équipe rédactionnelle à propos d’un de mes textes portant sur la dernière évolution de la crise grecque au moment où je le rédigeais, à savoir l’accord du 12 juillet par lequel Tsipras acceptait les clauses contenues dans le troisième mémorandum. Cet accord était en fait une capitulation en rase campagne après les cinq mois de tribulations que l’on sait.
Je passe sur la polémique. Elle ne regarde que moi, et n’a pas à faire l’objet d’un étalage sur le net. J’en reviens à l’article de Michel Muller, qui n’a pas caché la peine et le labeur qu’il lui a coûté. Pour rien, selon moi, car il n’avait pas lieu d’être.
Il ne s’agit pas de germanophobie, en effet, c’est-à-dire d’un esprit de système conduisant à l’adoption de cette attitude par principe. Il s’agit au contraire de voir clair dans le...

 

Pour accéder à l'article, merci de vous identifier, ou soutenez-nous en vous abonnant ICI.