« Non à la surveillance généralisée ». C’est sous ce titre que la Ligue des Droits de l’Homme appelle à réagir contre la « loi relative au renseignement » que le gouvernement veut faire passer en « procédure accélérée ». Profitant de l’émotion de la population après les attentats, Manuel Valls veut imposer un texte élaboré bien avant le drame de Charlie Hebdo. Comme le contenu risquait de braquer l’opinion publique, il n’était pas mis en calendrier des travaux de l’Assemblée nationale. Opportunément ressorti, ce projet entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Merci à Noëlle Casanova, responsable de la section mulhousienne de la Ligue des droits de l'Homme de nous expliciter la portée de ce texte.
Accepterons-nous de nous soumettre au pire des couvre-feux que le gouvernement, loi après loi, nous impose comme seule réponse aux dangers du terrorisme, le couvre-feu de l'intel...

 

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