Cela ne met pas en cause la popularité de l’artiste. Mais pour beaucoup d’entre nous, le traitement médiatique du décès de Johnny Hallyday a quelque chose de « trop » : trop d’hommages, trop de place dans les médias (5 pages dans L’Alsace du 8 décembre !), trop de cérémonies, trop de TV, trop de larmoyants témoignages… Alors que le président des Etats-Unis Donald Trump prend le risque d’allumer une guerre dont on ne peut connaître les conséquences en reconnaissant Jérusalem comme la capitale d’Israël, les médias français tartinent du Johnny jusqu’à l’indigestion. La hiérarchisation de l’information c’est donc cela ? L’émotion remplace la raison, avant le héros national s’appelait Victor Hugo et la référence journalistique Hubert Beuve-Méry. Aujourd’hui, le héros c’est Johnny et la référence c’et Léa Salamé… Décadence ?
L’Alterpresse68
 

On a tous quelque chose du grand Johnny, planqué en Suisse, votant pour Sarkozy ... Cet hommage là, c'est le seul que j'ai réussi à apprécier...

 

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