Le poète a toujours raison, qui voit plus haut que l’horizon. Ferrat et Aragon se retrouvent toujours chez Claude Diringer, enfant de Westhalten dans la vallée noble, aujourd’hui retraité installé à Dessenheim, après avoir travaillé pendant 36 ans comme infirmier de secteur psychiatrique au centre hospitalier de Rouffach où il était aussi délégué syndical CGT.
Ç’avait été pour lui un choc quand au collège de Rouffach son professeur de musique lui avait fait découvrir Nuit et Brouillard de Jean Ferrat. À ce choc s’est ajouté ensuite celui de voir l’ancien camp de concentration du Struthof, puis plus tard le drame des Malgré-Nous et des Alsaciens-Mosellans internés à Tambov où il se rend encore régulièrement. Cela l’a forgé en homme de conviction et de combat sous de multiples formes, de l’engagement syndical à gauche et de la défense de la culture alsacienne à la militance pour le genre humain partout dans le monde, effectuant par exemple avec son épouse Marthe une mission au Sénégal...

 

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