En votant « Non » au référendum de dimanche, les Grecs ont simplement voulu desserrer le nœud d’une dette qui les asphyxie. Un exemple qui fera peut-être tâche d’huile en Espagne et au Portugal… mais aussi à Mulhouse où le remboursement des emprunts toxiques enfonce la population dans la crise.
La feuille de route du gouvernement Tsipras est claire : réformer le pays, rester dans l’Euro et tenter d’infléchir une politique européenne qui semble au seul service des banquiers et des rentiers. Après 5 ans d’une politique d’austérité extrêmement brutale qui a fait chuter le niveau de vie moyen de la population de 30 %, les Grecs disent « stop ». Comme tous les économistes un peu sérieux, ils réclament une restructuration, un allègement de leur dette publique pour repartir sur un bon pied et renouer avec la croissance.
Les gouvernements conservateurs européens, qui défendent les intérêts des plus fortunés, risquent de jouer l’inflexibilité pour ne pas créer de précédent : en Espagne, au ...

 

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