Le débat sur le référendum en Grèce a, une fois encore, démontré l’aggravation du conflit entre les intérêts des peuples et ceux des « Institutions » regroupées au sein de la fameuse et toujours active « Troïka ».
Dans un article intitulé « Non, Oui, guerre et paix », paru dans Médiapart le 4 juillet, Makis Malafékas donne un éclairage bien utile à la compréhension des réels enjeux. Rappelant « que c’est une erreur de penser qu’il s’agit juste d’une affaire de pognon ». Effectivement, la Grèce représente à peine plus de 2% du PIB de la zone Euro et est tout à fait supportable par les autres Etats.
Il s’agit donc d’autre chose, selon Makis Malafékas : « L’enjeu de l’affrontement est l’hégémonie absolue (ou pas) d’une superstructure historique spécifique. La partie grecque veut obtenir « quelques chose », les autres tiennent justement à ce qu’elle n’obtienne rien. (…) Seule l’humiliation complète, l’anéantissement de l’expérience Syriza à tous les niveaux peut apaiser l’insécurité ex...

 

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