Cette page est ouverte à tous les rebonds et rebondissements de la campagne !

L’expression des associations, partis, et celle des citoyen-ne-s est attendue.

Pour réagir, vous pouvez utiliser les « commentaires » au bas de cet article ou écrire à l’Alterpresse68 ( postmaster@lalterpresse.info).

Un régime d’excellence à préserver

Dans un texte dont vous trouverez ici l’intégralité, « Unser Land » propose une généralisation du régime local de sécurité sociale (le RLAM) à l’ensemble du pays. Un régime amélioré, même, puisqu’il proposerait un remboursement à 100%.

C’est une bonne nouvelle : le Front de Gauche et des organisations syndicales alsaciennes sont désormais un peu moins seuls à revendiquer haut et fort – en s’appuyant sur le RLAM – un régime à haut niveau de solidarité, intégré à la sécurité sociale et qui conduirait à la disparition des assurances privées du secteur concurrentiel et de celles qui usurpent le qualificatif de « Mutuelle » en exigeant des cotisations « à la tête du client ». Des clients qui ignorent en général qu’entre 18 et 30% de leur cotisation est gaspillée en publicité et démarchage. Alors que le RLAM intégré à la Sécu, beaucoup plus vertueux, se contente d’ 1% seulement de frais de fonctionnement.

Vous trouverez ici un quatre pages sur le RLAM réalisé en octobre 2014 par la CGT. Difficile de faire mieux. A diffuser largement. En cliquant ici vous découvrirez une note succincte de l’Intersyndicale et là vous accéderez à une présentation rapide du RLAM par la CGT.

Le Front de Gauche a toujours défendu le RLAM. Il l’a fait dans un tract réalisé pour la campagne des régionales. Vous le trouverez ici. Le PCF, pour sa part, a pris une nouvelle fois position sur le sujet en 2015. C’est à lire ici. En juin 2015, le PCF avait lancé une initiative : « 6 mois pour le régime local ».

Une charte de la démocratie régionale

Combien de fois les candidat-e-s aux élections régionales vont-ils prononcer le mot « démocratie » durant leur campagne électorale ?…

L’association ATTAC leur propose de passer des paroles aux actes en signant une « charte de démocratie régionale » (à télécharger) par laquelle, s’ils sont élus et majoritaires, ils s’engagent à :

  1.  Créer un « Observatoire des engagements » pour suivre la réalisation des engagements pris durant la campagne électorale.
  2.  À soumettre à référendum toute question portée par plus de 20 000 signatures d’habitants de la région.
  3.  À mettre en cause leur mandat par le biais d’un référendum révocatoire d’initiative populaire qui serait réclamé par plus de 20 000 signatures de la région et organisé à mi-mandat.

Cette « charte de démocratie régionale » est présentée dans une lettre ouverte aux candidat-e-s. Cette lettre est téléchargeable ici pour que vous puissiez la faire circuler et interpeller celles et ceux qui sollicitent vos suffrages. Si des listes candidates en ACAL annoncent qu’elles sont signataires de cette charte, L’Alterpresse68 s’empressera de le faire savoir à ses lectrices et lecteurs.

Une suggestion du CP68 : votez moratoire !

« Dans cette campagne électorale, comme pour les précédentes, la hiérarchisation des sujets traités dans les programmes des candidats est plus que foireuse » s’agace le CP68. Cette association rappelle la proposition qu’elle avait faite durant la campagne pour le (faux) référendum alsacien en avril 2013. Elle a suggéré à l’époque de fabriquer et d’utiliser un bulletin de vote ainsi libellé : « OUI à un moratoire sur les dettes publiques ». Lequel moratoire aurait permis de disposer immédiatement de 300 ou 400 millions d’euros (voir le tract édité en mars 2013 en cliquant ici), rien que pour la région Alsace.

Déposer dans l’urne un bulletin de vote « moratoire sur les dettes publiques » en décembre prochain ?… Pourquoi pas ?… Ce serait en tout cas plus clair que de s’abstenir en s’enfermant dans une résignation ambigüe. « Et, qui sait ?… » ironise le CP68, « la menace de cet acte de « désobéissance civique » brandie par un grand nombre d’électeurs pourrait faire réfléchir quelques candidats qui pourraient alors revoir leurs priorités et redevenir votables !… »