On peut s’ériger « grand défenseur de l’environnement » et devenir un piètre ministre, cela s’est déjà vu sur d’autres thèmes. Mais il faut reconnaître que Nicolas Hulot fait fort dans l’immobilisme et la poudre aux yeux. La surprise de sa nomination devient une incompréhension : mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Il est vrai qu’à près de 63 ans, la « chance » de devenir ministre avec son cortège de privilèges et de passe-droits, se réduisait de plus en plus. L’opportunité de la proposition de M. Macron en aurait-il fait un opportuniste ?
C’est ce que pouvait croire la nombreuse foule qui s’est déplacé devant l’entreprise Stocamine à l’appel du Collectif Déstocamine en ce 9 septembre, date anniversaire de l’incendie qui ravagea, en 2002, les galeries dans lesquelles s’entassaient des milliers de tonnes de déchets dangereux. Yann Flory, porte-parole de Déstocamine a pu rappeler que « grâce à cet incendie, nous avons pu enfin connaître la vérité sur la nature des déchets enfoui...

 

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