Un des enseignements majeurs de ce scrutin est le mauvais score du Front de Gauche qui continue, élections après élections, à perdre son lectorat. Quelque soit la stratégie différente d’une région à l’autre (accord avec EELV dans certains cas, ouverture vers la société civile ailleurs…), le résultat est le même. Contrairement à d’autres pays du sud-européen, ce n’est pas le Front de Gauche qui recueille les voix des exclus et des précaires qui se multiplient avec la crise du système, mais le Front National. Singularité française qui mérite d’être examinée de plus près.
Une érosion continuelle et lente
Le 6 décembre, le Front de gauche ne totalise que 4,5% des voix, un score inférieur au 5,84% qu’il avait réalisé aux régionales de 2010, à peine un an après sa fondation.
Plus parlant est l’évolution du score du PCF : si on prend une élection en référence, par exemple la présidentielle, le candidat communiste recueillait, en 1969 4.809.285 voix soit 21,27%. En 2007, Marie-Georges Buffe...

 

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