Il y a fort à parier que le parlement grec va accepter le projet d’accord imposé par les créanciers et l’Union européenne. Ceux des autres pays vont faire de même : ouf, on a évité le Grexit !
Pourtant, cette reddition du gouvernement Tsipras n’est pas la fin de l’histoire, un autre page va s’ouvrir.
Difficile avant tout pour le peuple grec. Leur premier ministre a dû accepter un accord qui est pire que celui que la population avait rejeté lors du référendum. Les réformes et les conditions de mise en œuvre exigées, le rythme de décision imposé au parlement grec ne relèvent pas d’un compromis mais bien d’un diktat.
http://www.mediapart.fr/files/20150712-eurosummit-statement-greece_FR.pdf
Dans le projet d’accord, la Grèce est bel et bien mise sous tutelle de la troïka : elle ne pourra prendre aucune décision au niveau social par exemple, sans en référer avant aux « institutions ». Elle est condamnée à mener les privatisations dans le cadre d’une sorte de « Treuhand », structure inv...

 

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