1500, 2000, combien de manifestants ce dimanche 7 juin devant le site de l’ANDRA ? (n.d.l.r : Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, opérateur pour AREVA, EDF, le CEA, pour la gestion des déchets nucléaires…).
En tous cas assez pour que la mobilisation espérée par les organisateurs ait largement permis de remplir l’objectif d’une chaîne humaine continue ceinturant complètement le site du laboratoire de l’ANDRA.

Ne pas commettre l'irréparable
C’est dans les argiles de Bure, entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier, dans un secteur parmi les moins peuplés de France (6 habitants au km2 dans la zone de recherche approfondie) qu’en 2005 l’ANDRA, expulsée jusque-là et depuis 1987 de toutes les zones prospectées -3100 communes pressenties-, choisit le site d’enfouissement des déchets nucléaires ultimes (projet CIGEO) et décide donc que cette zone pourra contenir la radioactivité des déchets nucléaires ultimes pendant des millénaires.
Elle oublie au passage les failles géologi...

 

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