Par son vote le 25 janvier 2015, le peuple grec a exprimé sa volonté de rompre avec les politiques d’austérité menées par le précédent gouvernement et imposées depuis plusieurs années par la Troïka (Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire International et Commission Européenne) qui protège d'abord les intérêts de la finance internationale. Ces politiques sont désastreuses et la Grèce connaît une véritable crise humanitaire.
Pourtant, le nouveau gouvernement grec est aujourd’hui confronté à des pressions des institutions européennes et des gouvernements de la plupart des pays qui veulent éviter la mise en œuvre de son programme pour lequel il a été démocratiquement élu. Dans un passé récent, des gouvernements ont refusé de tenir compte du choix de leurs concitoyens : le « non » au référendum sur le Traité constitutionnel en France en 2005, pourtant ratifié ensuite par le seul parlement en est un exemple flagrant qui ne doit pas se renouveler.
Les prochains mois seront décisifs pou...

 

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