Ce texte n’épuise pas la problématique des dérives dont ces contrats de travail sont l’objet. C’est un simple témoignage, lancé à l’adresse de leurs défenseurs, et une invitation à penser hors les réflexes pavloviens de la gauche radicale, à partir d’éléments documentés (alsaciens pour partie), et des sources crédibles. Il s’agit surtout de rappeler, y compris de manière polémique, que le dispositif des contrats aidés constitue une solution douteuse parmi les normes sociales et juridiques de rigueur en matière salariale, singulièrement dans le contexte associatif et institutionnel, où ces contrats pullulent dans un climat d’impunité sans pareil. Et que, partant, il n’y a rien de moins normal que de les favoriser, ou les maintenir pour ce qu’ils sont (on pense notamment au dispositif « CUI-CAE »). Quand bien même s’agirait-il d’invoquer de fallacieux prétextes…
A la récente annonce d’une réduction sensible du budget alloué aux contrats aidés lors du second semestre 2017, la ministre du...

 

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