Vendredi 2 octobre, la Confédération européenne des Syndicats a clos son congrès qu’elle a tenu à Paris durant quatre jours. Avec ce 13e congrès, le premier en France, le syndicat européen qui fête ses 70 ans cette année, essaie de se positionner dans une dimension plus revendicative et plus offensive que par le passé.
Car, sur le papier, la CES est une réelle puissance : près de 60 millions de membres, regroupés dans 90 organisations syndicales nationales issues de 39 pays (1); elle compte, en outre, 10 fédérations de branche.
Les 500 congressistes ont élu une direction profondément renouvelée, rajeunie, avec un nouveau secrétaire général issu du syndicat UIL italien Luca Visentini, 46 ans. Notons que parmi les 7 membres du secrétariat, figure un Mulhousien, Thibaut Weber (CFDT). Les textes adoptés, programme d’action, Manifeste de Paris, motions diverses, essaient de répondre aux difficultés que rencontre le monde du travail dans la totalité des pays européens en prônant un syndica...

 

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